01 - Double bottom - Description p.121 |
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Le bottom, synonyme de creux, est fréquemment agencé par deux ou par
trois.
On parle donc de double ou
de triple bottom. Ceux-ci nous signalent des zones de support potentiel
et sont donc susceptibles d’entraîner
des retournements haussiers dans 70 % des cas. Dans 30 % des cas, il
s’agit d’une figure de continuation, un
double creux de continuation haussière. |
Pour être considéré comme double
bottom, encore appelé creux en
« W », il faut que le premier creux soit un plus bas absolu. On
considère classiquement également quel’écart de cours entre les deux bottoms ne doit pas excéder 4 %.
En pratique, il est fréquent d’observer une
différence plus importante, le deuxième bottom étant souvent moins
profond. |
Par ailleurs, les deux bottoms
devraient habituellement être espacés d’au moins un mois, mais certains
considèrent comme valable la
moitié de ce délai. En pratique, la durée séparant les deux bottom est
en moyenne de 2 mois.
Un temps de 3 semaines par exemple
donne d'excellents résultats |
La remontée suivant le premier creux échoue sur un niveau où
sera alignée la ligne du cou. C’est la cassure de ce niveau à la
remontée du deuxième bottom qui définira la sortie de la figure.
Cette cassure de résistance doit de préférence s’accompagner de
volumes forts. Une fois la cassure effective, 97 % des
formations poursuivront leur hausse. |
Pour les
3 % restant, la hausse ne dépassera pas 5 % avant la reprise du
mouvement baissier. Un
pullback, ou plus exactement un throwback, sur cette ligne du
cou est observé dans 68 % des cas et dure en moyenne 11 jours. |
Ces
bottoms ont plus souvent une forme de « V » que de « U » et les
phases de remontée à partir des plus bas doivent être au moins
de 10 % à 20 %, 20 % étant le chiffre moyen observé.
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En dehors du double bottom classique où les deux creux de morphologie
symétrique se font sur
un même niveau de cours, plusieurs variantes peuvent être observées, en
voici une classification.
La forme dite «larvée» : le second creux est moins bas que le premier;
elle donne parfois une
structure assez proche d’une tasse avec anse.
La forme «optimisée», reflétant l’échec de la tendance baissière et
fréquemment rencontrée sur
les intraday des futures et du Forex : le second bottom, plus bas, a
donné initialement un faux
signal de vente avant une remontée en générale énergique réalisant ainsi
un «bear trap» (les vendeurs à découvert ayant pris position lors de l’enfoncement du niveau
du premier bottom se
retrouvent piégés à contresens). |
Les formes dites en Adam et Eve : un premier bottom assez pointu en
forme de «V» reflète une
baisse abrupte; il est suivi d’un creux plus progressif et étalé,
parfois d’aspect arrondi en «U» ou
en carré qui témoigne en soi de la perte du momentum baissier. Le plus
souvent, il s’agit d’une
forme larvée, avec un second creux moins profond. Plus rarement il est
optimisé ou même
inversé, avec le creux le moins pointu en premier.
Enfin les formes que j’appelle «asymétriques» : la descente du second
bottom est moins pentue,
attestant d’un certain émoussement de la puissance baissière. Il faut
ajouter à ces dernières les formes composées du type : double bottom asymétrique larvé etc.
Le schéma ci-après vous montrera ces 12 formes de double bottom. |

Double bottom, formes normalement réservé aux plus bas
historique, mais fonctionne également dans
d'autres
configurations, voire exemple dans Application & forme |


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