04 - Gap de rupture ou Brekaway
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Il signe l’entrée
dans une nouvelle tendance souvent à la sortie d’une figure
chartiste ou lors de la cassure d’une zone de support ou de
résistance. Il annonce le sens de la nouvelle tendance.
Le gap de rupture est très souvent associé, et le contraire
serait suspect, à de forts volumes, deux à deux fois et demie
les volumes usuels moyens, augmentation souvent plus marquée
pour les gaps baissiers.
Ces volumes restent en général élevés dans les jours qui suivent
avec une décroissance progressive. |
Méfiez-vous d’un large gap non légitimé par les volumes, car
c’est en fait l’inadéquation de volumes respectifs à la vente et
à l’achat qui crée le gap.
Il est d’ailleurs classique de dire que plus les volumes sont
importants le jour du gap, plus le risque de comblement de
celui-ci est faible.
Parfois ils feront l’objet d’un test avec un comblement partiel
intervenant en général au bout de quelques jours.
Dans ce cas, ils représenteront des zones de support ou de
résistance assez fortes qui resteront longtemps gravées dans la
mémoire du titre. |
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Gap de rupture et gap de continuation
Ce graphique quotidien du titre Intel rend visible l’existence
en (1) d’un gap de rupture baissière faisant suite à une période
de congestion des cours autour des 75 dollars.
L’augmentation des volumes est nette : ils ont plus que doublé
par rapport à la veille.
En (2), il s’agit d’un gap de continuation extrêmement large
avec un pic de volume considérable.
Notez que ce gap de continuation sépare deux segments à peu près
équivalents de baisse.
Il existe aussi, sous le niveau des 65 dollars, un autre de gap
de continuation beaucoup moins large, dont la partie basse sera
testée en tant que résistance au bout de six séances. |
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Gap de rupture et gap de continuation
Le graph quotidien montre l’aptitude des gaps à définir des
zones de support/résistance.
En (1), le gap de rupture associé à de forts volumes initie une
baisse. Il définit une zone de résistance potentielle, à sa
partie basse.
En (3), un autre gap de rupture, cette fois haussier se produit
débordant la résistance de la zone du premier gap.
Il est remarquable d’observer ici que ce second gap de rupture
englobe complètement le premier.
Nous voyons que ce premier gap a laissé une mémoire sur le
marché, une zone de résistance qui sera débordée plus tard, par
un nouveau gap, mais dans l’autre sens.
En t1 et t2, ce gap de rupture haussière à l’issue d’une figure
chartiste l' ETE), sera testé, mais, à aucun moment, il ne sera
complètement comblé, ce qui en fait une bonne zone de support et
donne une bonne probabilité à la poursuite de la hausse.
t1 et t2 sont donc des pullbacks sur l’ancienne zone de
résistance (niveau bas du premier gap de rupture). Celle-ci
devient un support.
Le titre connaît alors des baisses des volumes mieux visibles en
t2. |
En (2), un autre
gap que l’on pourrait de prime abord qualifier de commun, car
survenant en cours de figure chartiste, sera comblé en deux
semaines. Il s'agit en fait d'un gap de confirmation qui permet
à l'investisseur avéré de se placer ou se replacer à bon compte.
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Cependant, les volumes très importants qui lui sont associés et
la hausse préalable présente depuis près de deux mois,
pourraient lui valoir l’appellation de gap de confirmation au
sein d’une tendance haussière émergente. |
Ce gap se trouve d’ailleurs à mi-chemin de la hausse marquée
juste avant t2. |
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Gaps et zone de résistance
Ce graphique du titre France Télécom illustre la façon dont les
gaps peuvent représenter des zones de support/résistance
fiables.
Ici nous avons deux gaps baissiers, l’un de rupture l’autre de
continuation.
Et nous voyons que la partie haute de ces gaps, même dans le cas
d’un comblement, va servir de résistance pour plusieurs semaines
ou mois après leurs survenues.
Cela donne des points précis et assez sûrs de placement.
Nous avons également vu précédemment, que la partie basse de ces
gaps pouvait également servir de résistance et que les gaps
haussiers définissaient souvent de bons niveaux de support. |
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