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05 - Double top  - Description p.175
 
Les tops, synonymes de sommets, sont fréquemment agencés par deux ou par trois. On parle donc de double ou de triple top. Ceux-ci nous signalent des zones de résistance potentielle et sont donc susceptibles d’entraîner des retournements baissiers.

Le double top classique prend globalement la forme d’un « M ». Les deux pics doivent avoir une certaine symétrie en termes d’amplitude et de durée. Nous verrons plus bas, qu’entre théorie et pratique il peut y avoir quelques différences, comme cela est souvent le cas en analyse technique. Le marché n’a pas vocation à nous faciliter la tâche en nous dessinant des figures parfaites. Notons à ce propos que six fois sur dix le deuxième sommet est plus bas.
Les deux sommets générés prennent naissance sur une zone commune de support appelée ligne du cou. Celle-ci peut être horizontale ou légèrement oblique et peut correspondre à une ancienne zone de résistance. C’est la rupture baissière de cette ligne qui validera la figure.

Des études statistiques ont montré que plus de 50 % des doubles tops escomptés ne seront pas validés de la sorte.

Sur une statistique de T. Bulkowski portant sur plus de 450 configurations en unité de temps quotidienne, une fois la ligne du cou débordée, la baisse se poursuivra dans 83 % des cas.
Pour les 17 % restants, la valeur baissera de moins de 5 % et repassera la ligne du cou avant de repartir à la hausse. Par ailleurs, dans 75 % des cas, il s’agit d’une figure de retournement ; une fois sur quatre, le double top s’inscrit dans le cadre d’une continuation baissière.

La durée moyenne séparant les deux pics est de l’ordre de deux mois, alors que l’ultime plus bas (différent de l’objectif théorique) sera atteint en moins de trois mois dans 70 % des cas après cassure de la ligne du cou.

Les pullbacks sont très fréquents, présents dans 70 % des cas, et durent en moyenne 10 jours.
     

     

En dehors de la forme classique en M des doubles tops, on peut rencontrer sur le marché une multitude de variantes morphologiques.

Je vous propose la classification et la dénomination en sept catégories que j’utilise en précisant que celles-ci sont issues de mon expérience personnelle et, par conséquent, cette nomenclature n’est pas validée par les milieux autorisés. Elle est donc fournie à titre indicatif.

Les schémas ci-joints vous montrent ces différents aspects morphologiques qui sont finalement assez simples.

La forme dite classique correspond au double pic pointu, bien symétrique en M.

Lorsque le deuxième sommet est plus bas, je parle de forme larvée.

Lorsqu’il est plus haut, je parle de double sommet optimisé. Ce plus haut doit cependant rendre plus prudent sur les implications baissières de la figure.

Je parle de forme asymétrique lorsque la durée de réalisation du deuxième pic est plus longue (une fois et demie plus longue au moins). Ceci correspond à une pente d’ascension plus faible et plus prolongée.

Les formes asymétriques larvées sont les plus fréquentes des formes asymétriques, la forme du deuxième pic étant en soi un aveu direct de la faiblesse de la tendance.

Enfin, par analogie avec les creux, on peut décrire des formes dites en Adam et Ève, par association d’un premier pic pointu et d’un second bien arrondi. Cet « Adam et Ève » peut être inversé (le sommet arrondi en premier), ce qui est plus rare, ou plus souvent être larvé.

D’expérience il me semble que les formes asymétriques, larvées et en Adam et Ève, sont rarement en échec à la baisse. L’asymétrique larvée me paraît la plus constamment baissière, mais je n’ai pas de statistiques précises à vous fournir.

En ce qui concerne l’estimation de l’objectif, on prendra également l’amplitude du plus haut des deux pics.

 
 

Exemple de forme




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