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14 - Triangles symétrique de sommet - Description  p.283
 
Les triangles symétriques de sommet sont des figures formées par deux lignes de tendances symétriques par rapport à l’horizontale. Le support est oblique et haussier alors que la résistance est oblique et baissière.

L’action doit évoluer par oscillations entre ces deux lignes de tendance, l’amplitude de ces oscillations diminuant assez rapidement.

Deux points doivent être au minimum touchés sur chaque ligne de tendance.

Un tel triangle survenant sur un sommet, et donc à l’issue d’une tendance haussière, sortira le plus souvent par le haut, dans deux tiers des cas environ.
Il s’agit donc essentiellement d’une figure de continuation comme la plupart des triangles.

Mais ces figures sont deux à trois fois moins fréquentes que les triangles ascendants ou descendants. La durée de la formation est courte, de l’ordre de deux mois.

Dans un tiers des cas, la sortie se fera vers le bas et la figure sera donc une configuration de retournement de sommet.

Dans les deux cas, les pullbacks sont assez fréquents, se produisant six fois sur dix et sont achevés en 11 à 13 jours en moyenne. La cassure se fait vers le haut dans 63 % des cas et vers le bas pour les 37 % restants.

Une fausse cassure est observée dans 16 % des cas, elle est légèrement plus fréquente à la baisse.

Elle intervient souvent plus précocement que la vraie cassure, en deçà des 75 % de la distance base-apex.

Sur les volumes, le jeu apparaît subtil. En effet, les fausses cassures à forts volumes se rencontrent plus souvent lorsque la vraie cassure interviendra dans le sens opposé.

Ainsi, après une fausse cassure haussière à fort volume, la vraie sortie sera le plus souvent baissière, alors que les fausses cassures baissières à forts volumes (deux fois les volumes moyens, donc supérieurs au volume des vraies cassures en moyenne) donneront volontiers une sortie haussière.
Ceci en fait apparaît assez logique, la fausse cassure montre l’échec du mouvement amorcé malgré de forts volumes, ce qui démasquent la prédominance de la force contrarienne.

En conséquence, lorsque vous observez, sur un triangle symétrique de sommet, une cassure baissière avec de forts volumes (plus de deux fois le volume moyen), et ce d’autant plus que celle-ci survient prématurément (< 72 %), soyez vigilants. Il y a alors une forte probabilité que ce soit une fausse cassure qui sera suivie d’une sortie haussière.

De là à passer acheteur dès la réintégration du support paraît néan- moins risqué, sans pour autant être absurde.

Par ailleurs, cette éventualité apparaît d’autant plus pertinente à surveiller, puisque le gain moyen escompté à la hausse est deux fois plus important que celui attendu la baisse.
Il est parfois possible d’observer des cassures baissières authentiques, ralliant ou pas leurs objectifs, suivis brutalement par un mouvement de contournement de la pointe du triangle aboutissant à une évolution haussière assez forte.

Revenons sur la notion d’auto-force relative et de son influence sur les probabilités de sorties des triangles.

En effet, 70 % des sorties haussières comptabilisées se produisent lorsque le cours de l’action est dans le tiers supérieur de son range annuel, alors que cette éventualité est dix fois moins fréquente pour le tiers inférieur. Conséquence pratique, un triangle symétrique survenant sur un titre à faible auto-force relative aura très peu de probabilité de sortir par le haut.
 

Exemple de forme



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