14 - Triangles symétrique de sommet
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Les triangles
symétriques de sommet sont des figures formées par deux lignes
de tendances symétriques par rapport à l’horizontale.
Le support est oblique et haussier alors que la résistance est
oblique et baissière.
L’action doit évoluer par oscillations entre ces deux lignes de
tendance, l’amplitude de ces oscillations diminuant assez
rapidement.
Deux points doivent être au minimum touchés sur chaque ligne de
tendance.
Un tel triangle survenant sur un sommet, et donc à l’issue d’une
tendance haussière, sortira le plus souvent par le haut, dans
deux tiers des cas environ. |
Il s’agit donc essentiellement d’une figure de continuation
comme la plupart des triangles.
Mais ces figures sont deux à trois fois moins fréquentes que les
triangles ascendants ou descendants. La durée de la formation
est courte, de l’ordre de deux mois.
Dans un tiers des cas, la sortie se fera vers le bas et la
figure sera donc une configuration de retournement de sommet.
Dans les deux cas, les pullbacks sont assez fréquents, se
produisant six fois sur dix et sont achevés en 11 à 13 jours en
moyenne.
La cassure se fait vers le haut dans 63 % des cas et vers le bas
pour les 37 % restants. |
Une fausse cassure
est observée dans 16 % des cas, elle est légèrement plus
fréquente à la baisse.
Elle intervient souvent plus précocement que la vraie cassure,
en deçà des 75 % de la distance base-apex.
Sur les volumes, le jeu apparaît subtil. En effet, les fausses
cassures à forts volumes se rencontrent plus souvent lorsque la
vraie cassure interviendra dans le sens opposé.
Ainsi, après une fausse cassure haussière à fort volume, la
vraie sortie sera le plus souvent baissière, alors que les
fausses cassures baissières à forts volumes (deux fois les
volumes moyens, donc supérieurs au volume des vraies cassures en
moyenne) donneront volontiers une sortie haussière. |
Ceci en fait apparaît assez logique, la fausse cassure montre
l’échec du mouvement amorcé malgré de forts volumes, ce qui
démasquent la prédominance de la force contrarienne.
En conséquence, lorsque vous observez, sur un triangle
symétrique de sommet, une cassure baissière avec de forts
volumes (plus de deux fois le volume moyen), et ce d’autant plus
que celle-ci survient prématurément (< 72 %), soyez vigilants.
Il y a alors une forte probabilité que ce soit une fausse
cassure qui sera suivie d’une sortie haussière.
De là à passer acheteur dès la réintégration du support paraît
néan- moins risqué, sans pour autant être absurde.
Par ailleurs, cette éventualité apparaît d’autant plus
pertinente à surveiller, puisque le gain moyen escompté à la
hausse est deux fois plus important que celui attendu la baisse.
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Il est parfois possible d’observer des cassures baissières
authentiques, ralliant ou pas leurs objectifs, suivis
brutalement par un mouvement de contournement de la pointe du
triangle aboutissant à une évolution haussière assez forte.
Revenons sur la notion d’auto-force relative et de son influence
sur les probabilités de sorties des triangles.
En effet, 70 % des sorties haussières comptabilisées se
produisent lorsque le cours de l’action est dans le tiers
supérieur de son range annuel, alors que cette éventualité est
dix fois moins fréquente pour le tiers inférieur. Conséquence
pratique, un triangle symétrique survenant sur un titre à faible
auto-force relative aura très peu de probabilité de sortir par
le haut. |



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