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15 - Triangles symétrique de creux - Description p.301
 
Les triangles symétriques de creux surviennent à l’issue d’une tendance baissière.

Ils sont formés par deux lignes de tendance, obliques toutes les deux, globalement symétriques par rapport à l’horizontale.

Le support est oblique et haussier alors que la résistance est oblique et baissière.

L’action doit évoluer par oscillations entre ces deux lignes de tendance et l’amplitude de ces oscillations diminue assez rapidement.

Deux points doivent être au minimum touchés sur chaque droite de tendance.
Un tel triangle survenant sur un creux, et donc au sein d’une tendance baissière, sortira le plus souvent par le bas.

Cependant, ceci n’est vérifié que six fois sur dix.

ll s’agit donc en général d’une figure de continuation qui n’est pas très forte. C’est le type de triangle le moins fréquemment observé.

La durée de la figure est courte, de l’ordre de deux mois, soit une quarantaine d’unités de cotation.

Quatre fois sur dix, la sortie se fera vers le haut et la figure sera donc une configuration de retournement de creux.

Dans les deux cas, les pullbacks sont assez fréquents.

Ils se produisent en moyenne une fois sur deux et sont achevés en moins de 12 jours.

Les sorties vers le haut surviennent dans 43 % des cas, contre 57 % pour le bas.

L’incidence des fausses cassures est de 16 %, soit une pour six configurations, ce qui est faible comparé aux triangles asymétriques.

 Elles interviennent souvent plus précocement que les vraies cassures, autour des 70 % de la distance base-apex.

Comme nous l’avons vu plus haut, une cassure haussière survenant en deçà des 3/4 de la figure doit être considérée comme suspecte, car il s’agit d’une éventualité rare, observée seulement une fois sur cinq.

Ici, les volumes ne permettent pas de différencier les fausses cassures des vraies, ces volumes étant habituellement élevés.

Les throwbacks (après cassure haussière) sont moins fréquents que les pullbacks (après cassure baissière), 43 % contre 57 %.

Par ailleurs, j’ai parfois observé d’authentiques cassures baissières donnant 10 % à 15 % de baisse suivies d’un brutal renversement de tendance à la hausse, débordant largement le plus haut du triangle.

J’en fais donc par habitude, des figures baissières pas très fortes, cela m’incite à clôturer rapidement les positions vendeuses, en guettant le moindre mouvement à la hausse.
En effet, de telles figures montrent quand même l’essoufflement des baissiers, qui, s’ils sont mis à l’épreuve, clôtureront rapidement leurs positions et alimenteront ainsi une hausse soutenue (rachat de
shorts).

Inversement, on peut observer des cassures haussières n’arrivant pas à atteindre l’objectif, suivies d’une reprise baissière avec contournement de la pointe du triangle et ralliement de l’objectif, cette fois baissier.

Vous en avez un exemple plus loin. Il faut donc, d’une façon générale sur ces triangles symétriques, être particulièrement attentif après la survenue des cassures.
 

Exemple de forme



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