15 - Triangles symétrique de creux
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Les triangles
symétriques de creux surviennent à l’issue d’une tendance
baissière.
Ils sont formés par deux lignes de tendance, obliques toutes les
deux, globalement symétriques par rapport à l’horizontale.
Le support est oblique et haussier alors que la résistance est
oblique et baissière.
L’action doit évoluer par oscillations entre ces deux lignes de
tendance et l’amplitude de ces oscillations diminue assez
rapidement.
Deux points doivent être au minimum touchés sur chaque droite de
tendance. |
Un tel triangle survenant sur un creux, et donc au sein d’une
tendance baissière, sortira le plus souvent par le bas.
Cependant, ceci n’est vérifié que six fois sur dix.
ll s’agit donc en général d’une figure de continuation qui n’est
pas très forte. C’est le type de triangle le moins fréquemment
observé.
La durée de la figure est courte, de l’ordre de deux mois, soit
une quarantaine d’unités de cotation.
Quatre fois sur dix, la sortie se fera vers le haut et la figure
sera donc une configuration de retournement de creux. |
Dans les deux cas, les pullbacks sont assez fréquents.
Ils se produisent en moyenne une fois sur deux et sont achevés
en moins de 12 jours.
Les sorties vers le haut surviennent dans 43 % des cas, contre
57 % pour le bas.
L’incidence des fausses cassures est de 16 %, soit une pour six
configurations, ce qui est faible comparé aux triangles
asymétriques. Elles
interviennent souvent plus précocement que les vraies cassures,
autour des 70 % de la distance base-apex.
Comme nous l’avons vu plus haut, une cassure haussière survenant
en deçà des 3/4 de la figure doit être considérée comme
suspecte, car il s’agit d’une éventualité rare, observée
seulement une fois sur cinq. |
Ici, les volumes ne permettent pas de différencier les
fausses cassures des vraies, ces volumes étant habituellement
élevés.
Les throwbacks (après cassure haussière) sont moins fréquents
que les pullbacks (après cassure baissière), 43 % contre 57 %.
Par ailleurs, j’ai parfois observé d’authentiques cassures
baissières donnant 10 % à 15 % de baisse suivies d’un brutal
renversement de tendance à la hausse, débordant largement le
plus haut du triangle.
J’en fais donc par habitude, des figures baissières pas très
fortes, cela m’incite à clôturer rapidement les positions
vendeuses, en guettant le moindre mouvement à la hausse. |
En effet, de telles figures montrent quand même l’essoufflement
des baissiers, qui, s’ils sont mis à l’épreuve, clôtureront
rapidement leurs positions et alimenteront ainsi une hausse
soutenue (rachat de
shorts).
Inversement, on peut observer des cassures haussières n’arrivant
pas à atteindre l’objectif, suivies d’une reprise baissière avec
contournement de la pointe du triangle et ralliement de
l’objectif, cette fois baissier.
Vous en avez un exemple plus loin. Il faut donc, d’une façon
générale sur ces triangles symétriques, être particulièrement
attentif après la survenue des cassures. |



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