16 - Biseau ascendant -
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Les biseaux sont
des figures chartistes délimitées par deux droites de tendance
convergentes dont la particularité est d’être, contrairement aux
triangles, orientées dans la même direction.
Ainsi le biseau ascendant, encore dénommé rising wedge, comporte
une droite de support et une droite de résistance convergentes,
toutes deux orientées vers le haut.
Deux points minimum sont nécessaires pour tracer chaque droite
et les cours évoluent, comme dans toute figure oscillatoire,
entre le support haussier et la résistance haussière. |
Ces figures sont plus rares que les triangles et sortent dans 82
% des cas par le bas.
La durée de la figure est courte de l’ordre d’un mois et demi en
moyenne. Lorsque la configuration survient sur un haut de
marché, elle prend le nom de biseau d’essoufflement haussier qui
a, par conséquent, vocation à être une figure de retournement
baissier. |
En terme de
tendance préalable, il s’agit d’une figure de retournement dans
55 % des cas, ce qui laisse à penser que bon nombre de ces
biseaux surviennent en correction de tendance baissière
préalable et non uniquement sur des sommets absolus.
On estime habituellement que les biseaux ascendants de
consolidation baissière (catégorie des pennant, voir page 415)
ont une durée de trois semaines maximum à comparer aux six
semaines en moyenne des biseaux ascendants.
Il est probable dans ces conditions, qu’il existe une zone de
chevauchement, puisque 45 % de ces figures apparaîtront agir en
continuation. |
Cependant, on observe que dans un peu plus des 2/3 des cas, les
cassures baissières apparaissent dans le tiers supérieur du
range annuel de la valeur.
Le chiffre important à retenir est que dans plus de huit fois
sur dix la sortie se fait par le bas quelle que soit la tendance
préalable.
Les fausses cassures surviennent dans 22 % des cas.
Deux fois sur trois, celles-ci se produisent vers le haut.
La vraie cassure survient habituellement assez tôt, à 60 % de la
distance base-pointe. |
Les faussescassures apparaissent également durant cette période,
sans que l’évolution des volumes soit prédictive.
Il faut noter par ailleurs, qu’une fausse cassure baissière
serra suivie d’une vraie sortie haussière dans seulement 3 % des
cas, ce qui fait que le risque d’exploiter une sortie baissière
avérée est très faible.
Les pullbacks sont assez fréquents, observés dans 53 % des cas
et ont une durée de 10 jours en
moyenne après cassure baissière. |



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