20 - Elargissement symétrique de creux
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La broadning formation symétrique est la plus connue des figures
d’élargissement. Je les appelle symétriques par analogie au
triangle, car la direction générale de la figure est globalement
alignée sur l’horizontale.
Il existe en fait deux lignes de tendances, mais celles-ci
divergent quasi symétriquement par rapport à l’horizontale, dans
deux directions totalement opposées.
Ainsi la résistance est oblique haussière, et le support est
oblique baissier.
L’action doit évoluer par oscillations entre ces deux lignes de
tendance.
Ces oscillations, contrairement à celles des triangles, sont de
plus en plus amples. |
Deux points doivent être au minimum touchés sur chaque ligne de
tendance. Ici, nous étudierons cette figure positionnée à la
suite d’une tendance baissière, sur un creux potentiel, relatif
ou absolu.
La sortie se fait six fois sur dix vers le haut dans le cadre
d’une figure de retournement, puisque nous sommes sur un creux
potentiel.
La durée de ces figures est de l’ordre de deux mois.
Dans 40 % des cas, la sortie de la figure se fait par le bas,
ce qui en fait également une figure potentielle de continuation
baissière à ne pas sous-estimer. |
Les cassures
haussières sont observées dans 58 % des cas et font de la figure
une configuration de retournement de creux faible. 42 % des
figures casseront vers le bas dans le cadre d’une continuation.
On peut faire ici deux constatations intéressantes.
Tout d’abord, on peut remarquer la relation statistique qui
existe entre le nombre de point de rotation de la figure –
nombre de points touchés sur les lignes de tendance avec
rotation du côté opposé – et la probabilité de sortie.
En effet, il apparaît que seulement 50 % des cassures
surviennent avant le cinquième point de rotation et qu’après ce
cinquième point 75 % des cassures hautes et 83 % des cassures
basses ont eu lieu.
Après le sixième point, les chiffres passent à 89 % et 90 %.
Autrement dit, si vous observez une figure d’élargissement
symétrique de creux et 6 points de rotation, la probabilité de
sortie est de 90 % à la prochaine ligne de tendance testée.
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L’autre aspect qui est observé est l’existence de rotation
partielle : l’action après avoir touché une ligne de tendance
fait mine de repartir dans la direction opposée, puis retourne
dans la direction initiale.
Ce mouvement partiel de déclin ou de hausse, après un contact
respectivement sur la résistance ou le support, est alors
associé à une forte probabilité de sortie du coté de la dernière
ligne touchée, qui se chiffre à 80 % pour les sorties haussières
et 67 % pour les baissières.
Si l’on cumule les deux aspects, on conviendra que, si à l’issue
d’un sixième point de rotation, survient une rotation partielle,
la probabilité de sortie est très forte du côté de la dernière
ligne de tendance touchée.
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Par ailleurs, l’auto-force relative est également à prendre en
compte. Ainsi, sur 100 cassures baissières, 78 % se produisent
dans le tiers inférieur du range annuel, contre 7 % seulement
dans le tiers supérieur.
En retraitant les données fournies par T. Bulkowski, on
s’aperçoit en fait, qu’un élargissement symétrique de creux,
situé dans le tiers moyen ou supérieur du range annuel sortira
huit fois sur dix vers le haut, alors que dans le tiers
inférieur, cela ne surviendra que six fois sur dix.
Cependant, il y a bien sûr plus de figures de ce type observées
sur le tiers inférieur que sur le tiers supérieur (rapport de
plus de 4), puisque nous sommes supposés être sur un creux. |


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