22 - Elargissement descendant à angle
droit - Description p.385 |
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Les élargissements descendants à angle droit sont composés d’une
résistance horizontale et d’un support oblique baissier.
Il s’agit d’une figure rare. Comme pour les autres figures
chartistes les lignes de tendance doivent être touchées au moins
par deux points.
Les cours doivent évoluer selon une dynamique oscillatoire entre
le support oblique et la résistance linéaire.
Du fait de la divergence, l’amplitude des oscillations augmente
avec formation de nouveaux plus bas. |
Mais la hausse est arrêtée de façon nette par la résistance.
Contrairement a ce que l’on pourrait penser, il s’agit d’une
figure plutôt haussière, puisque 57 % des cassures intéresseront
la résistance horizontale, contre 37 % pour le support. 6 % des
figures évolueront vers une dérive latérale. |
En terme de
tendance préalable, il s’agit d’une figure de retournement dans
54 % des cas et de continuation pour les 46 % restants.
On retombe ici sur une donnée classique qui considère que les
broadning formations sont des figures de retournement.
La durée de la figure est un peu plus longue que pour les
élargissements symétriques de l’ordre de
trois mois.
Les pullbacks sont plutôt rares et observés dans seulement 23 %
des cas après cassure haussière et dans 33 % après rupture du
support.
Leur durée moyenne est de l’ordre de 14 jours.
Les rotations
partielles prédisent une sortie haussière dans 78 % des cas et
dans seulement 58 % pour les baissières. |
L’étude de la répartition des cassures, en fonction des
différents niveaux de range annuel, montre que 75 % des cassures
haussières surviennent dans le tiers supérieur du range, alors
qu’aucune n’est observée sur le tiers inférieur.
Pour les cassures baissières, celles-ci se produisent huit fois
sur dix dans les deux tiers inférieurs.
En reprenant les statistiques différemment, si vous observez un
élargissement descendant à angle droit, la probabilité de sortie
haussière est respectivement de 85 %, 50 %, pour les tiers
supérieurs, moyen du range annuel, et par conséquent 15 %, 50 %,
pour les sorties baissières. |
Ces chiffres sont indicatifs et issus d’une série de 82
formations étudiées par T. Bulkowski.
Il a été également observé que ces figures se produisent plutôt
sur des ranges annuels assez élevés et qu’elles sont
exceptionnellement observées sur des bas de marché (aucune sur
les 82 figures mentionnées).
L’explication habituellement donnée est que sur les bas de
marché, le grand public intervient peu, notamment sur des
supports baissiers.
Or, les figures d’élargissements nécessitent, comme nous l’avons
vu, une large et massive la participation des petits porteurs,
ce qui est plutôt observé lors de marchés haussiers. |


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