24 - Biseau d'élargissement
descendant - Description p.405 |
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Dans le biseau d’élargissement descendant, les deux droites de
tendances divergent l’une par rapport à l’autre, mais la
direction générale de la figure, est orientée vers le bas.
Les deux droites de tendance, reliant au moins deux points
chacune, sont donc toutes les deux baissières.
La cassure se fait le plus souvent vers le haut dans 79 % des
cas, dans le cadre d’un mouvement de consolidation de tendance
dans 67 % des cas. |
Les sorties baissières sont rares, survenant dans 19 % des cas,
avec 2 % d’échec de la figure ou de sortie dite horizontale
(absence de cassure de lignes de tendance).
Le biseau d’élargissement descendant apparaît donc être une
figure de continuation haussière.
La durée de formation de la figure habituellement observée est
de l’ordre de deux mois et demi. |
On retrouve, comme
dans la plupart des figures d’élargissement, le phénomène de
rotation partielle.
Le titre touche l’une des droites de tendances, fait mine de
repartir dans l’autre sens mais interrompt inopinément ce
mouvement pour repartir dans le sens initial.
Ce phénomène apparaît comme hautement prédictif de l’imminence
de la cassure du même côté.
Ainsi, si une rotation partielle se produit du côté de la
résistance, la probabilité de cassure haussière atteint 76 %. |
En terme de tendance préalable, il s’agit d’une figure de
continuation dans plus de 2/3 des cas, ce qui est contraire à
l’idée communément admise.
En effet, celle-ci considère les broadning formations comme des
figures de retournement.
Les pullbacks sont assez fréquents sur les biseaux
d’élargissement descendant. |
Après une cassure haussière, ils surviennent que dans 40 % des
cas contre 36 % pour les sorties baissières.
Ces pullbacks sont achevés dans un délai moyen de moins de deux
semaines, un peu plus court après une sortie haussière. |


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