25 - Figures de continuation Flag &
Pennant - Description p.415 |
 |
 |
Il s’agit de
configurations de continuation à court terme consistant en une
période de trading range entre deux lignes de tendance, soit
parallèles pour le flag, soit convergentes pour les pennants.
J’ai gardé la dénomination anglo-saxonne pour éviter la
confusion avec les rectangles ou les triangles qui sont les
équivalents morphologiques, mais de durée plus prolongée, et ne
répondant pas aux mêmes règles de calcul d’objectif.
En effet, un flag (drapeau en français) n’est autre qu’un petit
rectangle de consolidation, un pennant est un triangle
symétrique de brève durée (fanion en français). |
Cependant, les Anglo-saxons incluent également dans les
pennants les biseaux de brève durée, mais sans les différencier
nommément.
En effet, le terme de biseau (wedge) semble réservé aux
configurations plus prolongées.
En réalité, l’appellation « pennant » comprend de fait une
subdivision morphologique, en fanion et en biseau, sans que cela
n’influence cependant le comportement ultérieur des figures. |
Comme toutes les
figures du même type, les droites de support et résistance
doivent être touchées au moins à deux reprises.
La sortie de la figure est définie par la cassure de l’une de
ces deux droites. Cela dit en pratique, compte tenu du caractère
très court terme et parfois assez volatile, on s’accorde une
certaine souplesse.
On s’en tiendra plus à une reconnaissance psychologique que
morphologique.
Deux autres éléments sont importants pour la bonne
reconnaissance de ces figures. L’élément majeur est qu’il s’agit
de formations brèves, ne devant pas en théorie dépasser une
durée de trois semaines sur des graphiques quotidiens.
En fait, la durée des formations est comprise entre 3 jours et 3
semaines, avec une moyenne de 10 à 11 jours.
Le deuxième point est que ces figures doivent survenir lors
d’une tendance assez forte, soit pour être plus précis une
évolution du cours de l’ordre de 15 à 20 % pour un graphique
ayant une échelle de temps quotidienne.
Cette tendance assez forte, préalable à la survenue de la
figure, peut être haussière ou baissière.
Ces structures de continuation sont donc ambivalentes aussi bien
haussières que baissières.
Classiquement, ces structures de continuation surviennent à
mi-chemin de la tendance, marquant une simple pause.
On doit donc s’attendre à une évolution ultérieure d’amplitude à
peu près équivalente à l’évolution initiale.
Un des constats morphologiques fréquents est
que flag et pennant sont souvent orientés dans le sens inverse
de la tendance qu’il consolide.
Ainsi dans une tendance haussière, un flag (drapeau) sera
souvent orienté vers le bas, de même pour un wedge, qui sera
donc un failing wedge de consolidation haussière.
Dans une tendance baissière, le flag s’inscrira en hausse de
même que le biseau sera ascendant.
Cela ne doit pas déconcerter et faire craindre un retournement
de tendance, c’est une donnée tout à fait classique mais
souffrant bien sûr d’exceptions. |
Pour les wedges, cette caractéristique les distingue de leurs
homologues plus prolongés qui s’inscrivent dans le cadre d’un
essoufflement sur extrême et qui sont alors orientés dans le
même sens que la tendance initiale.
Ainsi, un biseau d’essoufflement haussier est orienté vers le
haut, lors d’une tendance haussière, mais sort aussi vers le
bas.
Quelques particularités
Il s’agit globalement de figures de continuation dans 90 %
des cas, mais le taux d’échec paraît sensiblement plus important
pour les pennants en tendance baissière.
En effet, alors que pour un flag, la continuation de tendance
sera effective dans 87 % des cas, seulement 75 % des pennants
donneront une évolution conforme.
Sur les échecs de pennant constatés, les 2/3 proviennent de
sorties haussières atypiques survenant sur une tendance
préalable baissière.
Les pullbacks sont plutôt rares, survenant respectivement pour
les sorties haussières et baissières dans 10 % et 20 % des cas
après un flag, et 16 % et 17 % après un pennant.
Il n’est pas étonnant de constater que 76 % des flags survenant
dans une tendance haussière se situent dans le 1/3 supérieur du
range annuel de la valeur.
Pour les pennants, le chiffre passe à 84 %.
En revanche, en ce qui concerne les tendances baissières, la
plupart des figures se forment dans le tiers moyen du range
annuel, 66 % pour les flags et 60 % pour les pennants.
Évoquons maintenant un aspect très particulier que l’on peut
classer dans les flags.
Il s’agit de consolidations horizontales survenant lors de
tendances fortes pour lesquelles William J. O’Neil donne
quelques critères et qu’il nomme : les « drapeaux hauts et
serrés ».
|
Ce sont des valeurs
qui ont progressé de plus de 100 % à 120 % en l’espace de 1 à 2
mois et qui marquent une pause d’une durée de 3 à 5 semaines
sous forme d’une dérive latérale serrée, que nous pouvons
apparenter à un drapeau (rectangle).
La baisse durant cette consolidation est très modeste, de
l’ordre 10 % à 20 % au plus.
Sur le graphique, l’aspect est quasi celui d’une ligne
horizontale.
La sortie haussière est susceptible de propulser la valeur
considérablement haut, parfois à plus de 200 %. T. Bulkowski a
étudié plus en détail ces figures et révèle que le meilleur
critère de réussite et de performance réside dans l’importance
de la hausse préalable.
Ainsi les valeurs ayant connu une progression initiale d’au
moins 115 % connaîtront un gain moyen de 93 %.
La durée du drapeau est en moyenne de 20 jours et le plus haut
est atteint dans un délai de 2 mois à la sortie du drapeau.
Il n’y a pas de règle de calcul d’objectif, les volumes sont
usuellement en baisse dans 74 % des cas.
81 % de ces drapeaux sortent vers le haut, les pullbacks y sont
fréquents (47 %) et sont achevés en 11 jours en moyenne.
92 % de ces figures sont situées dans le 1/3 supérieur du range
annuel, ce qui n’est pas étonnant, aucune n’a été observée dans
le 1/3 inférieur.
Comme nous le verrons plus loin dans les exemples, en dehors de
la description un peu restrictive de William J. O’Neil, ce type
de drapeau peut également apparaître lors de hausses préalables
plus modestes mais qui restent souvent supérieures à 50 %.
On les rencontre parfois à l’issue immédiate d’un retournement
de creux.
La hausse qui s’ensuit est cependant en général moins
importante. |




|
Dans l'exemple, il
s'agit d'un trad short de continuation, comme vous pouvez le
voir la MM30 est très bien orienté ainsi que la MM50 nous sommes
donc bien dans la tendance.
On ne le voit pas sur ce graphe mais il s'agit de la création de
plus bas historique, cela convient parfaitement au trads de
continuation (création de plus bas ou de plus haut historique)
puisqu'il ne peut pas y avoir de résistances ou de supports (pas
de frein) sur ces niveaux.
Bien sur il n'est pas nécessaire que nous soyons sur de telle
niveau pour réaliser des trads de continuation.
|
Dans l'exemple,
Les outils à 4 heures ne montrent pas grand chose...
Les outils à 3 heures montrent un début de divergence lorsque le
cours se stabilise vers le niveau de 13.50
Les outils à 2 heures montrent une forte divergence et nous
montrent que nous ne devons pas réaliser de trads short depuis
le court du 12 au 17 août
Enfin les outils sur 1.5 heures nous montrent 2 attaques clairs
qui ont fait échouer la hausse et qui auras pour résultat la
continuation de la baisse, avec un stop loss à 14.1 et une
entrée de trad à 13.70 (~3%) et un gain potentiel réel de plus
de 20% le rapport B/R et de plus de 6 ce qui est excellent. |
 |
Voir également:
Force des moyennes mobiles
|