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Les chandeliers japonais sont une
représentation graphique originaire du Japon. L'utilisation de cette représentation
remonterait au 18 ème siècle. L'un des Japonais les plus
illustres à avoir utilisé les prix pour prévoir les mouvements
des cours du riz est Munehisa Homma, baptisé « le roi des
marchés ». Sa famille déjà très riche devint la plus
riche d'Orient voire même du monde. Il écrit deux livres sur ses
méthodes à la fin du 18 ème siècle. Le pays étant avant cela
pendant longtemps en guerre, il utilisa de nombreux termes
militaires pour décrire les figures réalisées par les
chandeliers (ex : « pierre tombale », « trois soldats
qui avancent », « attaque du soir »). Elles ont ensuite étaient
utilisées et perfectionnées jusqu'à nos jours par les traders
japonais. Elles sont restées confinées aux marchés
japonais pendant très longtemps et très rarement utilisés par
les occidentaux jusqu'à ce que Steve Nison publie son livre
« Japanese Candlestick Charting Technique » en 1991. Les
opérateurs occidentaux ont ensuite peu à peu délaissé leurs
barcharts pour cette représentation offrant des possibilités
supplémentaires. Les chandeliers japonais se
sont ensuite démocratisés pour devenir la représentation
graphique la plus utilisée de nos jours. Comment lire un graphique en chandelier ?
La partie épaisse du chandelier
est appelée « corps vrai » et les traits fins au dessus et en
dessous sont appelés « ombre haute » et « ombre basse ». Ce sont les proportions entre ces éléments
qui définissent les différents types de chandeliers
japonais et qui serviront à définir les figures
favorisant le plus souvent une continuation ou un retournement
de la tendance. Les chandeliers japonais ou
candlesticks n'ont pas véritablement de date de
naissance et nous ne savons pas qui les a inventés. Ils sont
probablement le fruit d'un travail collectif et de
développements successifs au fur et à mesure du temps. Dès le
XVII éme siècle, les Japonais commencent déjà à utiliser l'analyse
technique dans le commerce du riz. Au XVIII éme siècle, un
trader de légende, monsieur Munehisa Homma
(né en 1724 à Sakata au Japon) devint un des hommes les plus
riches du Japon en utilisant un système de représentation
graphique des cours que l'on connaît sous le nom des chandeliers
japonais. Monsieur Homma, surnommé le « dieu des marchés » était
le fils d'une famille de riches négociants. Homma s'intéressait
au prix de vente du riz. Les prix du riz, étant très changeants, Homma
mit au point un système lui permettant de connaître l'évolution
du cours du riz. Il plaça des hommes sur les toits de maison
entre Sakata et Osaka (presque 500km), ces hommes l'informaient
grâce à des drapeaux sur l'évolution des cours. Ce système lui
permit rapidement de gagner d'importantes sommes d'argent qui
lui permirent d'aller spéculer sur les prix du riz au Dojima
Rice Exchange à Osaka. Il transforma son système en
configuration graphique facile à interpréter. Les chandeliers
étaient nés… Ce système permit à Homma d'aller spéculer à
Edo (Tokyo de nos jours) et de se constituer une fortune si
importante qu'il fut considéré comme l'homme le plus riche du
Japon. Une légende dit qu'il fit un jour 100 opérations
financières à la suite et qu'il n'en perdit aucune! Il reçut le
titre de Samouraï quelques années avant sa mort en 1803, Homma
laisse derrière lui 2 livres sur sa technique graphique : Sakata
Senho et Soba Sani No Den. C'est à partir des années 1990 que les
traders redécouvrent les chandeliers japonais grâce à
Steve Nison. Ils sont désormais utilisés par une large
part des investisseurs dans le monde. Ci-joint la représentation de
chandeliers japonais. Le chandelier rouge
représente un chandelier baissier (il est aussi souvent
représenté en noir), le chandelier vert représente un chandelier
haussier (il est aussi souvent représenté par un chandelier
blanc). Pour dessiner un chandelier japonais,
il est nécessaire de connaître le cours d'ouverture, le cours de
clôture, le plus haut ainsi que le plus bas. Un chandelier est composé d'un corps (partie
large) et généralement de deux ombres (ligne verticale située en
dessus et en dessous du corps). Un chandelier vert ou blanc signifie que la
clôture a été faite en dessus du cours d'ouverture, à l'opposé,
un chandelier rouge ou noir signifie que la clôture a été faite
en dessous du cours d'ouverture. Les chandeliers japonais
constituent une représentation graphique permettant de
visualiser des configurations techniques tels que le
marteau, le
doji, l'étoile
filante, le
pendu ainsi que de nombreuses autres configurations mettant
en évidence des signaux d'entrée ou de sortie sur les marchés.
Avant d'étudier les diverses configurations
techniques formées par les chandeliers japonais, étudions tout
d'abord les différentes formes que peut prendre un chandelier.
Les chandeliers peuvent prendre la forme de
« marubozu » (blanc ou noir - vert ou rouge)
appelés aussi « long » (blanc ou noir – vert ou rouge). Ces
chandeliers traduisent une forte pression acheteuse ou vendeuse.
En effet, l'ouverture correspond au plus bas tandis que la
clôture correspond au plus haut pour un marubozu vert et
inversement pour un marubozu rouge :
Ils peuvent prendre la forme de « passants
de ceinture haussier » qui indiquent une éventuelle
future tendance haussière si les chandeliers sont situés dans
une zone de prix plutôt basse :
de « passants de ceinture baissier »
qui indiquent une éventuelle future tendance baissière si les
chandeliers sont situés dans une zone de prix plutôt haute :
de « marteaux »
annonciateurs d'un retournement à la hausse lorsqu'ils sont
situés sur les points bas d'une tendance baissière. Ceux-ci
mêmes sont appelés pendus lorsqu'ils sont situés sur les points
hauts d'une tendance haussière, ils annoncent alors un
fléchissement des cours à la baisse :
de « hautes vagues » qui
peuvent être le signal d'un retournement de tendance :
de « marteaux inversés » qui
peuvent annoncer un changement de tendance à la hausse
lorsqu'ils sont situés dans un marché baissier. Situés sur les
hauts d'une tendance haussière, ils sont nommés « étoiles
filantes » et sont annonciateurs d'un fléchissement des
cours :
de « dojis » qui traduisent
une grande indécision des intervenants, un combat entre offreurs
et demandeurs, entre acheteurs et vendeurs. Les dojis
représentent des chandeliers qui nous montrent que la clôture a
été faite au même niveau que l'ouverture, ils indiquent
généralement un mouvement important des cours à venir.
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