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Introduction
Les volumes - tendances haussières
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Les volumes dans les tendances haussières

Une tendance haussière saine s’accompagne d’une hausse concomitante et progressive des volumes.

Il existe souvent, à l’émergence d’une nouvelle tendance, une forte augmentation des volumes initiatrice du mouvement. Cette forte incrémentation volumique donne une bonne probabilité de réussite à cette tendance émergente.

En cours de tendance, lors de chaque phase d’avancée, l’on s’attend à voir des volumes en progression régulière prouvant que l’engouement pour le titre persiste.

Une hausse sans volume témoigne d’une faible pression vendeuse et est susceptible de se retourner plus facilement. Comme on le dit usuellement : « une hausse sans volume est comme un oiseau sans plume », une chute est à craindre.

Par conséquent, si un nouveau plus haut est atteint sans hausse proportionnelle des volumes, la méfiance est de mise.

Cependant, cela n’est pas un signe systématique de fin de tendance. En effet, il arrive sur des valeurs extrêmement haussières, et notamment après le débordement d’un plus haut historique, que le peu de titres à vendre entraîne une hausse rapide et importante avec des volumes semblant en retard.

Cela est dû à une carence de titres à la vente et non à la faiblesse des acheteurs ; la hausse n’est pas forcément remise en cause et peut même s’accélérer grandement par la suite. On peut notamment observer ce genre de situation sur les titres qui feront l’objet d’une OPA.

En revanche, il faudra être plus suspicieux si le phénomène inverse se produit, c’est à dire une forte augmentation des volumes, mais avec comparativement un titre qui monte peu ou qui perd de sa vitalité.

En effet, ces volumes témoignent d’une pression vendeuse significative qui tente de coiffer le titre pouvant correspondre soit à des prises massives de bénéfices, soit à l’arrivée sur le marché de positions spéculatives à la baisse.
Le risque de retournement de tendance est donc important, les volumes étant un signe d’avertissement qui sera ou non confirmé.

Lors des phases de consolidation, il est préférable de voir une baisse de ces volumes, le faible repli du titre et les faibles volumes étant le signe de banales prises de bénéfices, ne remettant pas en cause l’engouement haussier initial.

Nous pouvons à cette occasion introduire le terme général de distribution.

On parle de phase de distribution, lorsque sur un haut niveau de prix et donc après une tendance haussière, on assiste à une forte augmentation de volume associée à un essoufflement ou à une stagnation de la courbe des prix.

Ceci témoigne d’une forte augmentation des ventes qui vont dans un premier temps être absorbées par l’engouement haussier. Mais celles-ci risquent par la suite d’entraîner la chute des cours, dès que les haussiers auront capitulé.

Cette phase de distribution de sommet prend souvent la forme d’un trading range ou d’une figure chartiste de retournement. On assiste fréquemment à une augmentation de la volatilité (variation des cours importante et rapide).

Cette augmentation des volumes permet de faire la différence avec d’éventuelles structures de consolidation comme un triangle (voir page 251) ou un rectangle (voir page 44) qui sont majoritairement associés à des volumes en baisse.

La prudence et l’expérience amènent à considérer que toute structure d’indécision, quelle qu’elle soit, survenant sur un sommet potentiel et où l’on observe une augmentation singulière des volumes, doit être considérée, jusqu’à preuve du contraire, comme une structure de retournement.

En résumé, lors d’une tendance haussière affirmée, une augmentation des volumes avec stagnation de la courbe des prix est le signe d’une phase de distribution à potentiel de retournement baissier.
Trois cas particuliers

Le premier est l’observation d’une hausse conséquente à faible volume, lorsque celle-ci se produit à la fin d’une panique baissière. En effet, suite à un très fort mouvement de baisse, à forts volumes caractérisant ces paniques baissières, il n’est pas rare de constater des hausses parfois importantes, progressives, mais discordantes avec de pauvres volumes. Cela est simplement dû au fait qu’il ne reste que très peu de titres candidats à la vente, la majorité des intervenants ayant vendu leurs actions lors du mouvement de panique. Il est bien sûr assez difficile, à l’initiation d’un tel mouvement de hausse, de savoir s’il s’agit tout simplement d’un rebond technique transitoire (pullback classique à faible volume) ou si cela est le préliminaire à un véritable retournement
haussier durable.

Le second est la survenue d’une très forte hausse, rapide et ininterrompue des prix, associée à une hausse comparable et considérable des volumes. Cela est le signe d’une panique acheteuse ou panique haussière, souvent due à un effet d’annonce, qui s’essoufflera assez vite et pourra donner lieu à un retournement très brutal (absence de consolidation intermédiaire).

Parfois cela sera le signe d’une opération imminente sur le titre qui sera suspendu de cotation avant l’annonce d’une OPA ou d’une autre opération rélutive. Une opération rélutive est une opération qui favorise la valorisation du titre.

Le troisième est un cas de figure très fréquent où plusieurs phases de hausses se succèdent à partir d’un même niveau initial.

Ce phénomène forme des sommets multiples souvent doubles ou triples. Dans ce cadre, il est pertinent d’étudier avec précision l’évolution des volumes sur les différentes phases ascendantes de ces sommets.

Si ces volumes ont tendance à se raréfier sur les montées successives, cela est un signe de faiblesse incitant à ne pas prendre position à l’achat, mais plutôt à guetter un renversement baissier.

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