Objectif et régles de la balançoires
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Les différentes
figures chartistes que nous allons voir, vont nous permettre de
calculer des objectifs de cours à la hausse comme à la baisse. On
utilise souvent les effets de symétrie d’une figure par rapport à
une ligne de tendance ou de support/résistance. En effet, bon nombre
de ces figures créent une dynamique qui, une fois libérée, va
pouvoir atteindre une zone d’objectif que nous pouvons quantifier à
l’avance. J’insiste à nouveau sur le fait que les objectifs chiffrés
ainsi déterminés sont semi-quantitatifs et doivent être considérés
comme des objectifs minimaux théoriques. Une fois de plus,
méfiez-vous des objectifs comportant trop de chiffres après la
virgule, les milliers de graphiques que j’ai pu analyser m’ont
montré que l’on reste avant tout dans une méthode d’approximation,
même si parfois la précision peut être spectaculaire. |
À cet égard, la règle de la
balançoire est l’une des plus simples et des plus efficaces à mettre
en oeuvre. Elle consiste à repérer un mouvement d’amplitude qui
débute et qui finit sur une ligne de support ou de résistance.
Ensuite, il suffit de mesurer l’amplitude maximale du mouvement par
rapport à cette ligne et de reporter cette distance (en euro ou en
dollar) de l’autre coté de la droite. Cette règle est assez simple
et intéressante, car elle est « passe-partout » et peut donc
s’employer pour des mouvements ne rentrant pas dans le cadre de
figure chartiste typique. Les graphiques 22 à 24 suivant vous
montrent l’utilisation pratique de cette règle à la hausse comme à
la baisse.
L’objectif (Y) du mouvement est estimé en reportant l’amplitude
initiale (X) de l’autre côté de la ligne de tendance qui sert d’axe
de symétrie |

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Ce graphique intraday 30 minutes du titre Q. Logic Corporation
montre une application pratique de la règle de la balançoire.
L’amplitude du mouvement de baisse (X) est reportée sur la
résistance horizontale pour obtenir l’objectif haussier (Y).
Ici, la précision de la technique est assez remarquable.
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Ce graphique quotidien du titre Cap Gemini fait apparaître un
support horizontal sur le niveau des 160 euros puis une avancée
haussière jusqu’à 210 euros avant un retour sur le support.
L’amplitude de baisse attendue après cassure de ce support était
équivalente à l’amplitude de hausse, soit 50 euros correspondant
à un objectif de 110 euros qui sera parfaitement atteint. Le
support de 160 euros joue ici le rôle d’axe de symétrie qui sera
d’ailleurs testé en tant que résistance un peu plus tard début
mai.
En dehors de l’objectif quantifié lui-même, il faut accorder une
certaine importance au délai nécessaire pour atteindre cet
objectif, toujours dans l’esprit de la « dynamique » que
j’évoquais plus haut. Il est classique de considérer que ce
délai correspond en général, à la moitié de la durée de
formation de la figure. Ainsi, si une figure chartiste met 2
mois à se former, l’objectif devrait être atteint en 1 mois
environ (3 à 5 semaines). Ceci donne un ordre d’idée, mais n’est
pas une règle rigide. Retenons en pratique que la durée
d’atteinte de l’objectif est habituellement inférieure à la
durée totale de formation de la figure. Passé ce délai,
l’objectif pourra toujours être atteint, mais la probabilité de
réussite baisse grandement par épuisement de la dynamique. |
Cycle décomposition


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