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Tendance

On distingue six unités de tendances :

-         Très long terme, deux à 10 ans (investisseur à l'ancienne)

-         Long terme, quatre à douze mois (investisseur)

-         Moyen terme, six semaines à quatre mois (trader/investisseur agressif

-         Court/Moyen terme, une à six semaines (trader de position)

-         Court terme, 1 jour à 7 jours (swing trader)

-         Intraday, 10 min à 8 heures (day trader)

Les marchés étant ce qu'ils sont nous devrons nous adapté constamment à l'aspect temporel de façon à être dans le bon "TIMING"


Ainsi sur le graphique 5 nous voyons que la tendance principale est globalement haussière en (1) sur plusieurs années. La tendance moyenne corrige la tendance de fond, elle est baissière depuis plusieurs mois en (2), la tendance courte est haussière sur quelques semaines en (3) avant que la tendance moyenne reprenne son évolution. Vous comprenez ainsi, qu’il est primordial pour l’investisseur de savoir sur quel horizon de temps il projette son investissement boursier en fonction des tendances considérées. L’investisseur long terme qui était acheteur de valeurs début 1999 et qui détient toujours ses titres est encore gagnant. En revanche, celui qui a acheté entre juin et septembre 2000 subit actuellement de lourdes pertes virtuelles, car son achat est sous la dépendance de la tendance à moyen terme qui est baissière. Cela dit, la tendance de fond étant encore haussière, s’il est patient, il peut espérer d’ici quelques années retrouver son capital, voire même faire un bénéfice. Cependant, il prend le risque d’assister à un renversement de la tendance : la tendance (2) pourrait s’affirmer comme la tendance principale, la tendance de fond deviendrait alors baissière.

Il faut savoir que ce comportement en tendance n’est pas spécifique aux marchés financiers. En effet, des processus apparaissant purement aléatoires, comme une succession de tirages au sort à pile ou face, peuvent suivre, sur une certaine période de temps, une évolution en tendance, illustrant la « loi mathématique de l’arcsinus ».
 


Sur les marchés financiers, le comportement en tendance est plus net, car il ne faut pas oublier que ce sont des personnes physiques, des hommes, des femmes, qui achètent ou vendent les actions. Cela ne peut se comparer à un processus complètement aléatoire. Ils le font sur des niveaux précis de cours, pour des raisons, en général, bien précises. En effet, si un intervenant achète une action à 10 euros le lundi, il est peu probable qu’il la revendra à 1 euro le mardi, pour finalement la racheter à 100 euros le mercredi etc. Le prix d’une action est le reflet d’un consensus instantané, résultant d’un équilibre dynamique entre l’offre et la demande. Même si les variations d’un jour à l’autre peuvent être importantes, elles restent en moyenne et globalement, dans une fourchette de prix assez proche des cotations précédentes. Ainsi, malgré la part d’aléatoire dans le déterminisme du prix d’une action, ce phénomène apparaît assez marginal. Son existence ne remet absolument pas en cause le fonctionnement tendanciel des marchés, puisque même un phénomène purement aléatoire est susceptible d’évoluer en tendances. Son existence ne remet absolument pas en cause le fonctionnement tendanciel des marchés, puisque même un phénomène purement aléatoire est susceptible d’évoluer en tendances.  Même si les variations d’un jour à l’autre peuvent être importantes, elles restent en moyenne et globalement, dans une fourchette de prix assez proche des cotations précédentes. Ainsi, malgré la part d’aléatoire dans le déterminisme du prix d’une action, ce phénomène apparaît assez marginal. Son existence ne remet absolument pas en cause le fonctionnement tendanciel des marchés, puisque même un phénomène purement aléatoire est susceptible d’évoluer en tendances.

Comme nous venons de le voir, les marchés financiers connaissent par essence des tendances. Cependant, reconnaître une tendance n’est pas forcément aisé. Ainsi, dire qu’une tendance est haussière parce que le cours de l’action monte, est un peu simpliste.
Comme nous venons de le voir, les marchés financiers connaissent par essence des tendances. Cependant, reconnaître une tendance n’est pas forcément aisé. Ainsi, dire qu’une tendance est haussière parce que le cours de l’action monte, est un peu simpliste. La réalité est qu’une valeur qui évolue en tendance haussière, ne passe pas d’un point A à un point B en ligne droite. Comme il en est des cycles de la vie, avec des phases d’activités et de repos, des océans avec le flux et le reflux des vagues lors de la marée, le comportement des marchés boursiers en tendances connaît des cycles : des phases d’avancées et des phases de repos, souvent en repli.

Alors comment reconnaître réellement si un marché est en tendance dans ces différents mouvements ? Soyons logiques et prenons une analogie très simple pour comprendre le phénomène.

Nous allons comparer une tendance haussière à l’ascension d’un alpiniste. Si l’ascension est longue, l’alpiniste aura besoin, pour des raisons de sécurité et d’endurance, de s’arrêter régulièrement, chaque nuit, pour bivouaquer. Il va monter plusieurs centaines de mètres, puis faire une pause de plusieurs heures, avant de repartir pour atteindre un niveau plus haut, et ainsi de suite jusqu’au sommet. Parfois, il sera obligé de redescendre un peu, pour trouver un lieu de bivouac plus adapté et plus sûr, mais jamais, s’il souhaite continuer sa progression, il ne descendra plus bas que le niveau de son bivouac de la veille. Lorsqu’une action monte, elle éprouve également le besoin de souffler, elle arrête sa progression, et même souvent elle perd un peu du chemin parcouru, sans toutefois dépasser le plus bas niveau précédent. Si cette tendance est saine, lorsqu’elle aura fini sa pause, que l’on appelle une consolidation ou correction (si le repli est plus important), elle devrait repartir de plus belle et, comme l’alpiniste, atteindre un niveau de cours encore plus haut. C’est cette faculté à former de nouveaux plus hauts à chaque avancée, sans jamais enfoncer les plus bas de consolidation précédents, qui définit une tendance haussière. En résumé, une tendance haussière est une succession de nouveaux plus hauts lors des avancées et de moins bas lors des consolidations. À partir du moment où la valeur n’est plus capable de créer un nouveau plus haut à la sortie d’une consolidation, et qui de plus enfonce le plus bas de correction précédent, il y a tout lieu de penser que la tendance a cessé d’exister. Cela ne veut pas dire que cette tendance va systématiquement se renverser : le cours de l’action peut également évoluer dans une fourchette de prix assez étroite durant une certaine période, donnant un aspect d’horizontalisation de la courbe appelée aussi dérive latérale. Une figure chartiste peut également se former dans le cadre d’une continuation ou d’un retournement.
 
 Plus haut, je vous parlais des volumes et de leur importance dans l’analyse. J’aimerais pousser un peu plus loin l’analogie avec l’alpinisme et comparer les volumes des titres échangés à la consommation d’oxygène de cet alpinisme. Cela paraîtra peut-être un peu excessif à certains et c’est sans doute ma formation de cardiologue qui me pousse à cette analogie, de la même façon qu’elle m’a incité à trouver beaucoup de ressemblances dans la démarche de l’analyse d’un graphique boursier avec celui d’un électrocardiogramme. N’était-ce pas le grand Stan Weinstein lui-même qui avait relevé cette analogie ? Étant à la fois cardiologue et analyste technique, je ne peux que confirmer ses dires. Bref, lors de l’ascension, plus l’effort s’intensifie, plus le sportif consomme de l’oxygène. Vous comprenez tout aussi logiquement, que lors des phases de repos et lorsqu’il dort, cette consommation baisse. Il est en de même pour les volumes : lorsqu’une action monte, il est sain de voir les volumes augmenter de façon concordante, cela prouve qu’il y a de plus en plus d’acheteurs sur la valeur et que l’intérêt pour le titre se confirme. Les volumes sont l’oxygène de la tendance haussière. De même, lors des phases de consolidation, ces volumes devraient être en baisse sensible et correspondre à des prises de bénéfices, c’est-à-dire à des intervenants qui préfèrent encaisser les plus-values. Comme ils ne représentent pas le consensus dominant sur la valeur, dès qu’il n’y aura plus de petits vendeurs, la montée pourra reprendre. Il s’agit d’une baisse modérée sans volume qui est caractéristique des phases de consolidation au sein des tendances haussières.

À la lueur de ces observations, deux aspects suspects peuvent apparaître facilement. Tout d’abord une hausse avérée qui se poursuit, mais sans augmentation parallèle des volumes, tendant à signifier que l’engouement des acheteurs est moindre et que la hausse du titre n’est pas légitimée par des volumes forts. Il y a en quelques sortes une dette en volume par rapport au cours de l’action, dette qu’il faudra payer à un moment ou à un autre, un peu comme la dette en oxygène à l’effort, oxygène qu’il faudra bien forcément récupérer. Ensuite, la constatation d’une augmentation des volumes lors des phases de consolidation n’est pas rassurante, tendant à signifier que beaucoup d’intervenants jettent l’éponge, pouvant mettre à mal la poursuite de la tendance. Par analogie, si l’alpiniste consomme autant ou plus d’oxygène pendant sa phase de repos que lors de l’ascension, c’est qu’il a un sérieux problème et qu’il va avoir beaucoup de difficultés pour reprendre le chemin du sommet.

Cela dit, l’on peut voir des consolidations à forts volumes avec poursuite secondaire de la tendance. Ce n’est pas le cas le plus typique, mais paradoxalement, voir une tendance se poursuivre malgré un tel phénomène est finalement plutôt rassurant et peut parfois annoncer un redoublement de la vitalité haussière. Cela prouve que les acheteurs ont non seulement  absorber tous les volumes vendeurs et qu’en plus ils sont capables, malgré cela, de relancer la tendance.

 

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