Accueil  |  GAPS  |  FORMES

Site optimizé pour Mozilla Firefox clic sur l'icone pour l'installation

Tendance haussière


Le graphique vous montre le schéma théorique idéal d’une tendance haussière :
la courbe monte par paliers, chaque phase de consolidation est suivie par un nouveau plus haut, et le bas de chaque nouvelle consolidation, est toujours plus haut que le précédent.

Nous voyons la succession de nouveaux plus hauts marqués par des chiffres impairs suivis par des phases de repli des cours appelées consolidations ponctuées par des points bas indiqués par les chiffres pairs. Tant que les chiffres impairs marquent de nouveaux plus hauts et que les chiffres pairs décrivent une succession de moins bas, nous restons en tendance haussière par définition.




Voir aussi : Placement des stops en tendance haussiere


En revanche, au point A, survenant après la consolidation (8), il n’y a pas de débordement du plus haut précédent (7). Par ailleurs en B, le dernier plus bas de consolidation (8) a été enfoncé. Le comportement de la courbe des prix aux points A et B est en faveur de la fin de la tendance haussière, la valeur n’étant plus capable de former de nouveaux plus hauts et ne respectant plus les derniers plus bas de consolidation.

Ce graphique est une bonne illustration d’une tendance haussière avec un cours qui va plus que doubler. Au point (1), un haut est formé suivi d’une consolidation qui s’achèvera en (2) à 50 euros, bien au-dessus du dernier plus bas (sous les 45). Le point (1) va être débordé avec formation en (3) d’un nouveau plus haut, suivi d’une consolidation en (4) et ainsi de suite. La définition de la tendance haussière est ici bien respectée : les points 1-3-5-7-9 forment de nouveaux plus hauts et les points 2-4-6-8-10 correspondent aux points bas de consolidation, et à aucun moment un point bas n’enfonce le précédent. En revanche, regardez bien ce qu’il se passe au point A. Après la consolidation qui s’achève en (10), la valeur n’est plus capable de créer un nouveau plus haut, c’est-à-dire de déborder à la hausse le point (9). Qui plus est, le point bas suivant noté (B), dépasse largement à la baisse le point (10), point bas de la dernière consolidation. La tendance haussière a donc vécu, et ce n’était pas une bonne idée d’acquérir le titre à 70 euros. Regardez également les volumes. Notez comment ceux-ci sont relativement plus faibles lors de la progression du point (6) au point (9) comparée à la progression de (4) à (5). Ceci n’était pas sain pour la pérennité de la tendance haussière. Bien sûr, vous me direz qu’il est facile d’analyser a posteriori le marché, mais à cette époque ou peu après, lorsque le titre était revenu autour de 80 euros courant octobre 2000, j’avais écrit dans une analyse que le renversement de tendance était là et devrait mener dans un premier temps la valeur vers les 40 euros. À cette époque, peu de personnes me donnaient crédit. Pourtant, j’étais bien loin du compte, puisque au moment précis où j’écris ces lignes le titre cote moins de 5 euros !

Accueil  |  GAPS  |  FORMES